On parle souvent de « booster » le désir sexuel, de « pimenter » la vie de couple ou de « stimuler » la libido. Des expressions qui laissent à penser qu'il existerait une sorte de recette miracle pour éveiller le désir féminin … Alors que la réalité est bien plus complexe. Car la libido de la femme est également bien liée aux hormones qu'à une combinaison de facteurs à la fois sociaux, psychologiques, relationnels et environnementaux.

Avant de chercher à améliorer sa libido, il faut commencer par comprendre de quoi l'on parle . Comment fonctionne le désir chez la femme ? Comment est-il influencé par l'activité hormonale et par les facteurs afférents ? Quel rôle jouent les compléments alimentaires dans la stimulation de la sexualité ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir.

Comment fonctionne la libido féminine ?

La libido féminine est un processus complexe qui varie d’une personne à l’autre et fluctue au cours de l’existence. Elle est également influencé par une combinaison de facteurs : l’état psychologique et émotionnel (stress, anxiété, dépression, préoccupations quotidiennes….), la qualité de la relation avec le partenaire, les changements physiques, la fatigueet certains problèmes de santé, notamment des troubles infectieux, neurologiques, endocriniens ou urologiques. Sans oublier l’âge, l’éducation,le mode de vie, ou encore les contraintes morales ou religieuses.

Cependant, l’un des facteurs les plus importants, dans la libido de la femme, reste l’activité hormonale. Les hormones jouent un rôle essentiel dans le désir sexuel. Alors qu’il est assez facile d’expliquer la relative constance de la libido chez l’homme, en raison d’une sécrétion supérieure de testostérone (+20 %), la femme a une production d’hormones plus irrégulière qui dépend du cycle menstruel et de l’âge, et qui connaît des fluctuations importantes durant des périodes spécifiques de l’existence comme la grossesse, l’allaitement ou la ménopause.

Quel est l’impact des hormones sur la libido féminine ?

Les hormones et la libido de la femme sont donc fortement liées. Au niveau du cerveau, l’hypothalamus joue un rôle central dans la régulation de la libido en stimulant la production d’hormones sexuelles et en influençant la réponse physiologique.

Dans les faits, le désir est le résultat d’un mélange entre des mécanismes excitateurs  (testostérone, dopamine et œstrogènes)et inhibiteurs (comme la prolactine, la sérotonine, le cortisol ou les opioïdes). D’une certaine manière, la libido est une moyenne entre ces hormones qui finissent par se stabiliser. Lorsque les mécanismes inhibiteurs prennent le dessus, en revanche, il s’ensuit une diminution de l’excitation, et donc du désir sexuel.

Par ailleurs, chaque hormone joue un rôle clé dans la libido de la femme. Produits essentiellement par les ovaires, les œstrogènes maintiennent la lubrification vaginale et la santé des tissus génitaux. La testostérone (souvent qualifiée d’« hormone du désir ») régule la libido et le tonus sexuel, et tend à voir sa production baisser avec l’âge. À cela, il faut ajouter les neurotransmetteurs : parmi ces messagers chimiques qui rendent possible la communication entre le cerveau et l’organisme, la dopamine est généralement associée au mécanisme de récompense et de plaisir, tandis que la sérotonine régule l’humeur et l’anxiété.

En somme, derrière la basique notion de « désir sexuel » se dissimule un véritable orchestre hormonal où œstrogènes, testostérone et dopamine jouent une partition commune pour dynamiser la libido. Or, ces concerts ne sont pas homogènes : il arrive qu’un musicien décide de se lancer dans un solo ou de jouer plus fort que ses camarades, ou qu’un événement extérieur vienne perturber la représentation.

À titre d’exemple, durant la phase d’ovulation, les niveaux d’œstrogènes et de testostérone augmentent, ce qui entraîne un regain d’appétit sexuel. À l’inverse, avec l’âge et la ménopause, les taux d’œstrogènes chutent, avec pour conséquence une baisse de la libido de la femme due aux hormones. Ces périodes nécessitent des ajustements précis ainsi qu’une prise de conscience : l’importance d’être à l’écoute de son corps et de rester en accord avec ses désirs.

Quel est le rôle des compléments alimentaires dans la libido féminine ?

Évidemment, le désir sexuel est bien plus complexe qu’une « simple » activité neuro-hormonale. Autrement dit : en matière de libido chez la femme, les hormones ne font pas tout. Même en phase de sécrétion intense lors de l’ovulation, le stress, l’anxiété ou la fatigue peuvent prendre le dessus et inhiber le désir. C’est là que les compléments alimentaires jouent un rôle majeur : en agissant de concert sur un ensemble de facteurs responsables d’une baisse de la libido féminine.

En effet, les compléments alimentaires sont susceptibles d’avoir une incidence sur trois grands facteurs :

  • L’activité hormonale avec des compléments comme la maca et le ginseng, ou des nutriments comme le zinc et les oméga-3 qui aident à réguler les hormones sexuelles et à maintenir un équilibre favorable. La maca, notamment, agit comme un puissant stimulant sexuel grâce à ses propriétés aphrodisiaques et aide à préserver l’équilibre hormonal. De son côté, la vitamine D améliore les niveaux d’énergie et aurait un impact sur la production de testostérone.
  • La circulation sanguine, essentielle au bon fonctionnement de la fonction sexuelle féminine, via des nutriments comme la vitamine D et les oméga-3.
  • La réduction du stress et de la fatigue, en agissant sur la relaxation et la qualité du sommeil. Des compléments comme l’ashwagandha, le magnésium et certaines vitamines B favorisent une réduction du stress et de l’anxiété, tout en contribuant à la détente musculaire. La Rhodiola, quant à elle, améliore la résistance physique et mentale, tandis que le ginseng et le guarana renforcent la vitalité et réduisent la fatigue.

On retrouve ainsi de la maca et des dynamisants dans Ultra Boost 4G Désir et Vigueur, ainsi qu’une combinaison de maca, de Rhodiola et de vitamines B dans Feminæ Désir & Libido. Ces compléments vous aident à revitaliser votre désir, àrenforcer votre tonus sexuel, et à améliorer vos performances.

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Quelles sont les autres bonnes pratiques pour réveiller la libido ?

La prise de compléments alimentaires doit toutefois s’inscrire dans une démarche plus globale qui passe par un changement en profondeur des habitudes quotidiennes et relationnelles. Voici quelques bonnes pratiques à appliquer pour accompagner l’action des compléments sur les hormones et la libido de la femme :

  • Une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels. Parmi les aliments qui stimulent la libido: les denrées riches en zinc (viande rouge, fruits de mer, noix, pain complet, fromage), en vitamines B (œufs, légumineuses, céréales et produits laitiers) et en arginine (comme le chocolat noir, les graines oléagineuses et les fruits à coque).
  • Une activité physique régulière. Sur le plan physiologique, la pratique d’un sport a des effets positifs sur la sexualité: elle stimule la production d’hormones essentielles à la libido de la femme, améliore la circulation sanguine, réduit la fatigue et procure un état de bien-être grâce aux endorphines.
  • Une bonne gestion du stress permet de rétablir l’équilibre émotionnel, en introduisant des méthodes de relaxation (méditation, yoga, respirations profondes, massages…) et en recherchant les causes de l’anxiété afin de réduire son impact.
  • Un sommeil de meilleure qualité, par la mise en place d’un rituel adapté : élimination des distractions dans la chambre (pas d’écrans avant le dodo), atténuation de la température, obscurité complète pour dormir, etc.
  • Une meilleure communication au sein du couple. Nous avons vu que le mécanisme hormone + libido de la femme n’est pas homogène et que le désir est susceptible de fluctuer en fonction des périodes et de l’état d’esprit. Il est donc indispensable d’instaurer une communication plus ouverte et plus honnête avec votre partenaire, de partager vos besoins et vos envies, de prendre du temps pour dialoguer et partager des émotions, mais aussi de signaler clairement lorsque votre libido fait des étincelles.

Attention, car la libido varie considérablement d’une personne à l’autre : il existe d’importantes différences individuelles liées en particulier à l’éducation, à l’environnement culturel, aux normes sociales et, plus globalement, aux attentes (sur le plan émotionnel, relationnel, sexuel…). En somme, bien que le rôle des hormones dans la libido de la femme reste essentiel, il est important de garder à l’esprit que ce n’est qu’une partie du problème et que le désir sexuel fonctionne grâce à une combinaison de facteurs … sur lesquels il faut agir en simultané (et en couple !) pour retrouver la voie du plaisir.

 

FAQ la libido de la femme

Quelles hormones influent sur la libido des femmes ?

Plusieurs hormones influent sur la libido de la femme, chacune jouant un rôle spécifique. Les œstrogènes contribuent à la santé des tissus vaginaux et à la lubrification. La testostérone participe du désir sexuel. L’ocytocine est associée à des sentiments de plaisir pendant les rapports sexuels. La dopamine influe sur les émotions, sur l’humeur et sur le système de récompense. D’autres hormones, en revanche, fonctionnent comme des inhibiteurs du désir : c’est le cas de la progestérone et de la prolactine.

Comment la ménopause impacte-t-elle le désir sexuel ?

L’impact de la ménopause sur le désir sexuel se traduit par une combinaison de mécanismes. D’abord, la baisse de la production d’hormones influe sur la libido de la femme : elle entraîne une perte d’intérêt pour le sexe. Ensuite, des facteurs physiologiques entrent en jeu, comme l’amincissement et la sécheresse des tissus vaginaux. Enfin, des effets psychologiques accompagnent cette période difficile  : stress, anxiété, dépression, voire perte de confiance en soi – autant de changements qui peuvent avoir une incidence sur la libido.

Quels sont les signes d’une baisse de libido chez la femme ?

Le premier signe d’une baisse de la libido chez la femme (à cause des hormones ou d’autres facteurs) n’est autre qu’une diminution de l’intérêt pour le sexe, voire, dans certains cas, une aversion pour les rapports sexuels. Parmi les autres signes : la réduction de la fréquence des rapports, un manque de plaisir durant l’acte, de la fatigue et de l’irritabilité. Certains de ces problèmes peuvent être traités par l’adoption de bonnes habitudes de vie (activité sportive, alimentation plus saine, meilleure gestion du stress) et par la prise de compléments alimentaires.

 

Sources utilisées :