Les canneberges sont récoltées à maturité des fruits, en septembre : après inondation des champs sur une hauteur de 15-20 cm, les plantes sont battues pour récupérer les fruits (creux) qui flottent en surface.

Riche en vitamine C, en fibres, en antioxydants, en phytonutriments et en tanins (comme la myrtille), le cranberry est une petite baie aux grandes vertus. Les Amérindiens employaient la canneberge pour prévenir et aider à soulager les infections des voies urinaires ainsi que pour soigner divers troubles du système digestif, du foie, des reins et du sang. Depuis le début du 20e siècle, toutes les formes de canneberge ont la réputation de prévenir les récidives de cystite et encore aujourd’hui.

Le cranberry contient de nombreuses substances : des acides organiques dont la vitamine C, des acides phénoliques, des flavonoïdes dont des anthocyanosides . Parmi ces derniers : les proanthocyanidines de la cranberry (PACs) sont connus pour leurs propriétés anti-oxydantes (1) et anti-adhésines . Ces dernières sont les molécules inhibitrices d’adhésines propres aux souches pathogènes E.coliqui permettent la limitation de la fixation des bactéries aux parois du tractus urinaire empêchant ainsi le développement des gênes urinaires (2).

La cranberry peut être prise, en respectant les conseils d’utilisation, en programme au cours de l’année pendant les périodes à risque d’apparition des gênes urinaires (saison chaude, période de stress, d’activité sexuelle…) ou également de façon ponctuelle en accompagnement d’un traitement médicamenteux. Lors des épisodes de désagréments urinaires, il est également conseillé de boire beaucoup d’eau !