Cauchemars à répétition : comment se débarrasser des mauvais rêves et retrouver un sommeil de qualité ?
Vous vous réveillez brutalement en pleine nuit, en sueur, terriblement angoissé(e). Un cauchemar vient de vous secouer. En soi, rien d’inquiétant : les mauvais rêves témoignent d’un fonctionnement normal du cerveau, puisqu’ils permettent de libérer le stress accumulé, d’évacuer les émotions négatives et de se confronter aux peurs enfouies. Ils sont donc bons pour la santé mentale… à condition qu’ils se produisent en quantité raisonnable !
En revanche, les cauchemars à répétition méritent votre attention. Environ 5 % des adultes rapportent faire au moins un mauvais rêve par semaine, avec des conséquences directes sur le bien-être et sur la qualité du sommeil. Il devient alors nécessaire d’agir pour apaiser l’esprit et réapprendre à dormir sur ses deux oreilles. Comment limiter l’incidence des cauchemars et retrouver naturellement des nuits sereines ? C’est ce que nous allons voir.
C’est quoi exactement un cauchemar ?
Les rêves font pleinement partie de nos nuits : ils résultent d’une activité cérébrale propre au sommeil et sont associés à un fonctionnement normal du cerveau. Ils se produisent généralement (mais pas exclusivement) durant la phase de sommeil paradoxal, lorsque le cerveau traite les émotions et les souvenirs. Mais lorsque ces rêves prennent une forme particulièrement angoissante, ils se transforment en cauchemars : des phénomènes appartenant à la famille des parasomnies.
Un cauchemar est donc un rêve pénible, accompagné d’une sensation intense d’oppression et d’angoisse, voire de détresse, et qui réveille parfois le dormeur en le laissant secoué ou émotionnellement perturbé. D’une certaine manière, il est plus « fort » que le rêve, car si son souvenir s’efface rapidement après le réveil, la sensation de mal-être, elle, peut perdurer plusieurs minutes… et nous empêcher de nous rendormir.
| Bon à savoir Les cauchemars sont plus nombreux durant l’enfance : deux tiers des 3-6 ans en font régulièrement l’expérience. Mais ils peuvent persister tout au long de la vie : 85 % des adultes en font occasionnellement, et 2 à 6 % les considèrent comme gênants. Ils sont aussi plus fréquents chez les personnes qui souffrent d’insomnies (18,6 % sont touchées). Attention, toutefois, à ne pas confondre cauchemars et terreurs nocturnes, car ces deux phénomènes n’ont pas la même incidence ni la même intensité. Alors que les cauchemars résultent de peurs passagères et aident le cerveau à mieux gérer les émotions, les terreurs nocturnes ont un caractère de gravité plus prononcé et peuvent dissimuler une peur profonde, incontrôlable. Elles se produisent en phase de sommeil profond, peu de temps après l’endormissement, et peuvent laisser une impression durable sur le dormeur – le plus souvent, un jeune enfant malade et/ou fiévreux. |
D’où viennent les cauchemars ? Les causes psychologiques et physiologiques
Avant d’évoquer les cauchemars à répétition, intéressons-nous aux causes de ces mauvais rêves qui peuplent nos nuits.
Leur origine est généralement psychologique : de par sa fonction régulatrice, le cauchemar s’inscrit dans un processus complexe de traitement des émotions négatives par le cerveau. Un peu comme si celui-ci « digérait » les événements de la journée avant de les projeter sur le mur de notre inconscient, à la manière d’un film. Ainsi, deux tiers des faits présents dans les rêves auraient un rapport direct avec les situations vécues dans la journée, ce que les chercheurs appellent « l’hypothèse de la continuité ».
De sorte qu’une période de stress intense, un événement traumatique ou une situation à risque peut se transformer en un mauvais rêve angoissant, qui aura pour mission de désamorcer les ressentis négatifs afin de bloquer l’archivage de ces souvenirs. En toute logique, une fois ces émotions intégrées, les cauchemars disparaissent.
Mais il existe aussi des causes physiologiques, plus rares, comme la prise de certaines substances (à l’image des antidépresseurs et des bêtabloquants), le sevrage alcoolique ou des maladies neurologiques.
De quoi parlent les rêves ?
Des chercheurs canadiens ont analysé plus de 250 cauchemars et 430 mauvais rêves racontés par plus de 570 personnes. Les thèmes qui reviennent le plus souvent sont : les agressions physiques (citées par un tiers des personnes interrogées), les conflits interpersonnels, la peur de l’échec, les problèmes de santé, l’inquiétude, le fait d’être poursuivi par quelqu’un ou quelque chose, les forces maléfiques, la peur des accidents, les catastrophes (naturelles et humaines), et enfin les phobies, notamment la peur des insectes.
Pourquoi fait-on des cauchemars à répétition ?
Il est donc parfaitement normal de rêver de choses désagréables de façon occasionnelle. En revanche, le fait de subir des cauchemars à répétition témoigne d’un désordre plus profond : dans la plupart des cas, il existe une anxiété chronique sous-jacente qui empêche le cerveau de faire correctement son travail d’archivage des émotions négatives.
Ce trouble peut être lié à des traumatismes passés ou à des réajustements complexes dans la vie de la personne, par exemple suite à un deuil particulièrement difficile, un viol ou une agression. En ce sens, la signification des cauchemars répétitifs est d’ordre psychologique : les rêves sont souvent les mêmes et tendent à reproduire un événement spécifique. Il n’est donc pas surprenant qu’on retrouve les cauchemars à répétition essentiellement chez les patients atteints de troubles psychiatriques : 38,9 % d’entre eux seraient affectés, alors que la prévalence dans la population générale est comprise entre 2 et 8 %.
Or, ce phénomène n’a rien d’anodin. Il porte même un nom : on parle de « maladie des cauchemars ». En pratique, cela signifie que la récurrence des mauvais rêves devient pathologique et qu’elle peut avoir une incidence sur le bon fonctionnement de l’individu. À l’image de toxines dont on ne parviendrait pas à se débarrasser, les cauchemars à répétition ont un retentissement sur l’humeur, le tonus, les capacités cognitives, les performances au travail et les interactions sociales.
Cauchemars toutes les nuits : quel impact sur la qualité du sommeil ?
S’il est important de faire la différence entre des mauvais rêves ponctuels et des cauchemars à répétition, c’est parce que ces derniers, lorsqu’ils sont trop fréquents, sont susceptibles de détériorer la qualité de vie de la personne. Au-delà du fait que les cauchemars sont déplaisants, ils ont surtout tendance à laisser une empreinte négative sur l’esprit et à abaisser le moral. À plus long terme, cette pathologie produit une fatigue intense, de l’irritabilité, voire de la dépression.
Quant à l’anxiété, elle-même à l’origine des cauchemars récurrents, elle est responsable de toute une batterie d’effets néfastes pour la santé :
- Développement de pathologies cardiovasculaires.
- Diminution des fonctions respiratoires.
- Troubles du sommeil et de l’humeur.
- Troubles digestifs.
- Affaiblissement du système immunitaire.
Enfin, la crainte des cauchemars à répétition influe sur l’endormissement en tant que tel. En effet, lorsqu’on a peur de cauchemarder durant la nuit, on a tendance à repousser le moment du coucher… et à développer des insomnies. De quoi entrer dans un cercle vicieux de fatigue chronique et d’anxiété qui va, à son tour, alimenter la machine à mauvais rêves.
Comment atténuer naturellement l’impact des cauchemars à répétition et améliorer la qualité du sommeil ?
Résumons : il est tout à fait normal d’avoir des mauvais rêves une fois de temps à autre, mais le fait d’expérimenter des cauchemars à répétition peut avoir des conséquences sur la qualité du sommeil et sur la santé. Heureusement, il existe des moyens pour réduire leur fréquence et retrouver des nuits sereines. Dans cette section, nous vous présentons quatre approches complémentaires qui vous aideront à limiter l’impact des cauchemars.
Apaisez votre esprit avant d’aller au lit
Si vous avez tendance à subir des cauchemars récurrents, c’est sans doute qu’il existe une anxiété ou un stress sous-jacent. La première chose à faire est donc de chercher à apaiser votre esprit avant le coucher, autrement dit à calmer vos pensées négatives et à améliorer votre bien-être dans la perspective de l’endormissement.
Plusieurs techniques simples peuvent vous y aider :
- Pratiquez des exercices de relaxation avant le coucher, notamment des méthodes de respiration profonde, de la méditation ou du yoga.
- Exprimez clairement vos peurs afin de vous soulager sur le plan émotionnel, que ce soit en en parlant avec vos proches ou en les écrivant dans un journal intime.
- Évitez de consommer des stimulants durant l’après-midi, en particulier le café, le thé ou l’alcool. Ces substances augmentent la nervosité et l’anxiété, raison pour laquelle il faut les bannir après 14h.
- Dînez plusieurs heures avant de vous coucher : un repas trop tardif va stimuler votre métabolisme et rendre votre cerveau plus actif, ce qu’il faut éviter.
Apprenez à vous rendormir sereinement après un cauchemar
S’il n’est pas toujours possible d’éviter de faire des cauchemars, vous pouvez, en revanche, limiter les dégâts en tâchant de calmer votre esprit après un réveil nocturne brutal, de façon à vous rendormir plus facilement et sereinement. Comment faire ?
- Prenez des respirations profondes et lentes, en inspirant par le nez et en expirant par la bouche. Cela vous aidera à atténuer le stress et à réduire l’impact émotionnel du cauchemar.
- Focalisez-vous sur des pensées positives, comme des souvenirs heureux ou des choses qui vous font plaisir. Autre méthode similaire : visualisez une scène apaisante, par exemple une plage isolée ou un paysage de montagne. Le but est de détourner votre attention du cauchemar que vous venez de faire.
- Trouvez une occupation calme, comme la lecture d’un livre ou l’écoute d’une musique douce. Cela vous changera les idées sans pour autant vous empêcher de retrouver le sommeil.
- Prenez note de votre cauchemar dans un carnet prévu à cet effet, ce qui vous aidera à l’analyser par la suite.
Améliorez la qualité de votre sommeil avec des compléments alimentaires
Les compléments alimentaires riches en mélatonine sont conçus spécifiquement pour accélérer l’endormissement. À titre d’exemple, Mélatonine 1900 Flash contient un fort dosage d’hormone du sommeil (1,9 mg) pour réduire le temps d’endormissement et éviter le stress causé par les insomnies. Ce complément existe aussi en version spray (Mélatonine Spray 1900) et sous forme de gommes à mâcher (FortéNuit Mélatonine 1900 Gummies), ce qui simplifie la prise lorsque vous êtes en déplacement.
Pour garantir une nuit sereine complète, la mélatonine est combinée à des extraits de plantes qui aident à dormir, comme la valériane, la mélisse ou la passiflore. Tous ces composants constituent la formule de FortéNuit 8h, un complément qui agit à la fois sur la rapidité d’endormissement et sur la qualité du sommeil, tout en limitant les risques de réveils nocturnes. Ce produit existe également en version triple action (FortéNuit 8h Sommeil Relax) et sous forme de gummies à emporter facilement partout (FortéNuit Gummies).
Ces compléments alimentaires ont l’avantage d’agir sur le stress ressenti avant le coucher et de vous permettre de bénéficier d’un sommeil réparateur. Plus serein, votre cerveau sera moins tenté de produire des cauchemars à répétition, ce qui vous aidera à dormir mieux, et donc à lutter contre la fatigue au réveil et la somnolence diurne. Par ailleurs, si vous êtes épuisé(e) en permanence et que vous vous demandez ce que peut cacher une grande fatigue, sachez que le stress et l’angoisse peuvent être en cause… tout comme les cauchemars récurrents !
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Explorez le sens de vos cauchemars
Il existe forcément une explication à ces cauchemars à répétition qui perturbent vos nuits. En essayant de les comprendre, vous vous donnez les moyens d’identifier les causes sous-jacentes pour mieux les éliminer.
Pour cela, il faut en parler avec quelqu’un. Échanger avec un proche peut suffire, mais il est recommandé de s’adresser à un professionnel, notamment un psychologue : celui-ci vous aidera à explorer le contenu de vos rêves sur le plan symbolique, et à comprendre de quelle manière vos angoisses se manifestent durant la nuit. L’interprétation des rêves n’est certes pas une science exacte, mais elle est susceptible de vous livrer des clés de compréhension et de vous orienter vers un début de solution.
Comme indiqué plus haut, il est essentiel de tenir un journal de vos cauchemars et d’y prendre des notes chaque fois que vous vous réveillez en pleine nuit. Vos descriptions fourniront au psychologue du matériel pour explorer et interpréter vos mauvais rêves. Dans le même temps, le fait d’écrire régulièrement sur vos angoisses vous donnera l’occasion d’une sorte de « purge émotionnelle ».
En combinant ces approches, vous parviendrez à apaiser votre esprit et à briser naturellement la succession des cauchemars à répétition !
FAQ cauchemars récurrents
Je fais des cauchemars toutes les nuits, que faire ?
En général, les cauchemars à répétition sont causés par un stress intense et chronique. Pour éviter de cauchemarder nuit après nuit, il est important d’essayer d’apaiser votre esprit afin de vous endormir plus sereinement et de retrouver un sommeil de qualité, sans mauvais rêves et sans réveils nocturnes fréquents. Dans ce but, adoptez quelques pratiques simples : activité relaxante avant le coucher, environnement calme pour la nuit, pas de stimulants durant l’après-midi, etc.
Les cauchemars peuvent-ils affecter ma santé mentale ?
Si leur fréquence est limitée, les cauchemars n’ont pas d’impact sur votre santé mentale. Au contraire, ils témoignent d’un fonctionnement normal et sain de votre cerveau, qui s’en sert pour « purger » les émotions négatives accumulées. En revanche, les cauchemars à répétition sont susceptibles d’avoir des effets sur votre bien-être global : ils perturbent le sommeil et contribuent à l’installation d’une fatigue chronique, qui elle-même peut engendrer des troubles psychiques et contribuer au développement de maladies chroniques.
Comment savoir si mes cauchemars sont préoccupants ?
Les cauchemars constituent une expérience tout à fait normale, du moins dans la plupart des cas. Néanmoins, certains signes peuvent indiquer qu’ils méritent une attention particulière : s’ils sont récurrents (plusieurs fois par semaine), très angoissants et tournant autour des mêmes thèmes. S’ils créent un état émotionnel perturbé qui vous empêche de vous rendormir. S’ils sont à l’origine d’une fatigue importante durant la journée et d’une anxiété persistante. Enfin, si vous craignez de vous mettre au lit de peur de refaire des cauchemars.
(Sources)
https://www.allodocteurs.fr/maladie-des-cauchemars-quest-ce-que-cest-et-comment-la-guerir-37625.html
https://sleepdoctor.fr/blog/les-cauchemars
https://www.passeportsante.net/magazine/astuces?doc=5-astuces-arreter-cauchemars
https://institutducerveau.org/actualites/fenetre-sur-nos-reves-et-nos-cauchemars
https://institutducerveau.org/podcasts/dans-coin-ciboulot/dans-coin-ciboulot-cest-quoi-cauchemar
https://nyaspubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/nyas.13415
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