Hypersomnie : quels sont les symptômes et comment mieux réguler son temps de sommeil ?
Peut-on dormir trop ? La question peut sembler cocasse à l’heure où le manque de sommeil est en train de devenir un mal courant. Et pourtant, il est presque aussi mauvais de dormir trop que pas assez : l’hypersomnie, caractérisée par une durée prolongée de sommeil et/ou par une somnolence diurne excessive, peut être à la fois sévère et handicapante. Dans cet article, nous vous proposons d’explorer l’hypersomnie, ses symptômes, ses conséquences psychologiques et sociales, ainsi que les solutions naturelles pour retrouver un rythme normal de sommeil.
Qu’est-ce que l’hypersomnie ? Définition et symptômes
Un besoin excessif de sommeil : ainsi peut-on définir l’hypersomnie, aussi appelée « hypersomnolence ». Un phénomène qui se traduit par des nuits exagérément longues (typiquement plus de 10 heures), parfois accompagnées d’une somnolence diurne persistante rythmée par des siestes.
Le patient souffrant d’hypersomnie dort beaucoup pendant la nuit, éprouve des difficultés à atteindre un état d’éveil complet, et subit une somnolence excessive durant la journée avec des endormissements irrépressibles. Le soir, une sensation d’épuisement se fait sentir, poussant l’hypersomniaque à se coucher d’urgence. Le matin, malgré une longue nuit de sommeil, le réveil nécessite l’utilisation de plusieurs alarmes, voire une aide extérieure. Dans le cas de la narcolepsie, ces symptômes d’hypersomnie peuvent s’accompagner d’une cataplexie : une perte de tonus musculaire soudaine et impressionnante, suivie d’un endormissement brusque pouvant entraîner une chute.
Cette tendance à dormir beaucoup n’est pourtant pas associée à une sensation de repos : il n’y a pas de sommeil réparateur. De fait, l’hypersomniaque éprouve de la fatigue au réveil et ses siestes sont souvent accompagnées d’une forme d’« ivresse du sommeil » : une période plus ou moins longue de confusion, voire de désorientation, une fois réveillé.
| Bon à savoir Les hypersomniaques peuvent avoir l’impression de n’être jamais totalement éveillés durant la journée : ils vivent en permanence dans un état brumeux, avec un impact sur leurs performances cognitives, sur leur travail et sur leurs relations sociales. |
Quelles sont les causes de l’hypersomnie ?
Dans la majorité des cas, ces symptômes résultent d’un déficit chronique de sommeil ou d’un épuisement physique ponctuel qu’il est aisé de réguler. Il suffit, en substance, de retrouver un sommeil réparateur en adoptant de bonnes pratiques et, au besoin, en s’aidant de compléments alimentaires. C’est le cas de figure le plus courant.
Dans d’autres circonstances, plus sérieuses, l’hypersomnie a pour origine une pathologie préexistante ou un comportement antérieur (elle est alors dite « secondaire ») :
- Une maladie : psychiatrique, neurologique (traumatisme, Parkinson…), infectieuse (virus Epstein-Barr – celui de la mononucléose – ou syndrome de Guillain-Barré), endocrinienne (hypothyroïdie) ou métabolique (insuffisance rénale ou pancréatique, diabète, etc.).
- Des troubles respiratoires nocturnes, en particulier des apnées obstructives du sommeil : des interruptions répétées de la respiration durant la nuit.
- L’arrêt brutal de stimulants pris pendant un certain temps.
- L’abus de substances actives sédatives ou hypnotiques.
Il existe toutefois une autre forme d’hypersomnie, dite « primaire » ou « centrale », qui n’est associée à aucune cause déterminée. Cette pathologie rare et méconnue résulte d’un dysfonctionnement des mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil, autrement dit de l’horloge biologique, au niveau du cerveau : la cause est donc centrale. Parmi les hypersomnies primaires figurent la narcolepsie (type 1 ou 2, selon qu’elle s’accompagne ou non de cataplexie), le syndrome de Kleine-Levin (la « maladie de la Belle au Bois dormant ») et l’hypersomnie idiopathique.
Hypersomnie : quel impact sur la santé ?
Au même titre que le manque de sommeil, un besoin excessif de dormir peut avoir des conséquences sur la santé. Parmi les effets les plus frappants de l’hypersomnie, citons :
- Des difficultés cognitives : problèmes de concentration et de mémoire, sensation d’avoir le cerveau « embrumé » en permanence.
- Un risque accru d’accident (au travail, sur la route…) en raison d’une somnolence excessive, voire d’épisodes de sommeil très brefs et involontaires.
- Un impact sur la santé mentale, en particulier le développement de troubles de l’anxiété et d’une dépression.
- Un risque augmenté de développer des problèmes métaboliques (notamment un diabète de type 2) et des maladies cardiovasculaires.
- Un affaiblissement du système immunitaire, ce qui rend l’hypersomniaque plus vulnérable aux infections.
- Un impact sur la vie sociale : difficultés à accomplir des tâches quotidiennes (au travail ou à l’école) et à maintenir des relations sociales, altération significative de la qualité de vie globale, etc.
Le retentissement de l’hypersomnie sur la vie sociale, professionnelle ou scolaire, ainsi que sur la santé psychique et physique, peut donc s’avérer important. D’où l’intérêt de consulter un professionnel de santé afin de poser un diagnostic et de mettre en place un plan d’action adapté, dès lors que ces troubles persistent et qu’ils ne sont pas liés à un simple manque de sommeil.
Comment savoir si l’on souffre d’hypersomnie ?
Contrairement à des troubles du sommeil plus fréquents et plus aisés à identifier, comme l’insomnie, l’hypersomnie peut être difficile à diagnostiquer en raison de sa banalité apparente (n’est-ce pas une bonne chose de dormir beaucoup ?). Dans ces conditions, comment sait-on que l’on dort trop ?
En premier lieu, il s’agit d’appréhender l’existence d’une hypersomnie. Cela passe par la tenue d’un agenda de sommeil : une méthode qui vise à noter rigoureusement la durée des nuits (le nombre d’heures de sommeil), la qualité du repos et les sensations éprouvées lors de l’endormissement ainsi qu’au réveil. Le but étant de déceler d’éventuelles perturbations. Par exemple : si votre rythme de sommeil habituel oscille entre 7 et 8 heures et que vous constatez des nuits plus longues (9 à 10 heures) depuis plusieurs jours, cela mérite d’être pris en compte.
En second lieu, le médecin de famille peut vous renvoyer vers un professionnel de la santé spécialisé dans le sommeil. Celui-ci vous proposera de passer un « test d’hypersomnie » comprenant plusieurs examens complémentaires : port d’un bracelet saturé de capteurs pour analyser la qualité du sommeil (actimétrie), polysomnographie nocturne, test itératif de latence d’endormissement (TILE) pour évaluer la somnolence en journée, test de maintien de l’éveil (TME), etc.
| Bon à savoir L’hypersomnie secondaire peut toucher tout le monde, à tout âge et dans différentes circonstances. De son côté, l’hypersomnie primaire, beaucoup plus rare, concerne avant tout les adolescents et les jeunes adultes. |
Hypersomnie : comment atténuer naturellement ses effets ?
Compte tenu de ses effets néfastes sur la santé et sur la vie sociale, il est préférable de traiter l’hypersomnie dans les meilleurs délais. Dans cette section, nous allons nous intéresser exclusivement à l’hypersomnolence secondaire (son équivalent « primaire » étant encore mal compris) qui résulte d’une dette de sommeil chronique. À l’inverse, lorsque le besoin excessif de dormir a pour cause une pathologie sous-jacente, il convient d’identifier et de traiter directement celle-ci : utilisation d’un appareillage nocturne dans le cas des apnées du sommeil, prise de psychotropes dans le cadre d’une maladie psychiatrique, traitement ciblant le problème rencontré, etc.
Améliorer l’hygiène du sommeil
Si la cause de l’hypersomnie est en lien avec un manque récurrent ou ponctuel de sommeil, des solutions naturelles sont à votre portée. L’objectif, dans ce cas, est d’établir une routine propre à améliorer l’hygiène du sommeil : heures de coucher et de lever identiques chaque jour (y compris le week-end), activités relaxantes avant de se mettre au lit, etc. Il est important également de s’accorder une durée suffisante de sommeil et d’aller se coucher lorsque la fatigue se fait sentir.
Cette routine peut être complétée par la prise de compléments alimentaires, ceux-ci ayant une action à la fois sur la rapidité de l’endormissement et sur la qualité du sommeil.
D’une part, il est recommandé de prendre des compléments à base de plantes qui aident à mieux dormir, comme la mélisse, la valériane, le pavot de Californie ou le tilleul. La gamme FortéNuit de Forté Pharma est spécialement conçue pour favoriser l’endormissement, ainsi qu’un sommeil de qualité toute la nuit : FortéNuit 8h et son comprimé bi-couche innovant, FortéNuit Gummies et sa posologie facilitée, ainsi que FortéNuit 8h Sommeil Relax et son comprimé tri-couche. FortéNuit 8h se retrouve également dans notre Pack Sérénité comprenant, en outre, Forté Stress Flash et Magnésium 300 Marin.
D’autre part, vous pouvez bénéficier de formules riches en mélatonine : Mélatonine Spray 1900, Mélatonine 1900 Flash et FortéNuit Mélatonine 1900 Gummies. Ces compléments sont spécifiquement étudiés pour vous aider à vous endormir plus rapidement et pour atténuer les effets du décalage horaire grâce à la mélatonine, qui est l’hormone du sommeil.
Optimiser l’environnement de sommeil et l’hygiène de vie
En plus de ces bonnes habitudes, vous pouvez agir sur deux fronts :
- En optimisant l’environnement de sommeil : pas de nuisances sonores, obscurité complète pour s’endormir, pas d’écrans au moins 1 heure avant le coucher, une température idéale dans la chambre (18 à 19 degrés) et une literie confortable et adaptée à votre morphologie.
- En adoptant une bonne hygiène de vie : exercice physique régulier durant la journée, limitation des excitants (caféine et alcool) après 14h, pas de dîners trop copieux, intégration de techniques de relaxation et de gestion du stress (respiration profonde, méditation…).
Ces bonnes pratiques permettent d’atténuer les effets de l’hypersomnie, mais aussi de prévenir son apparition ou son retour, et ainsi de garantir des nuits sereines et reposantes.
FAQ
Qu’est-ce que l’hypersomnie et comment la distinguer de la simple somnolence ?
L’hypersomnie se caractérise par une durée de sommeil excessive et, parfois, par un besoin irrépressible de dormir pendant la journée, même après une nuit complète. Ce phénomène est susceptible de s’installer dans le temps et d’avoir des répercussions sur la santé psychique et physique. De son côté, la somnolence est passagère : elle concerne surtout les personnes qui ne dorment pas assez, et peut parfois être la manifestation d’une maladie sous-jacente.
Quels sont les symptômes de l’hypersomnie ?
L’hypersomnie se reconnaît par le biais de divers symptômes liés au sommeil :
- Des nuits excessivement longues (au moins 9 ou 10 heures de sommeil).
- Une envie irrépressible de dormir durant la journée, même après une nuit complète.
- Des difficultés à se lever le matin.
- Une sensation de n’être jamais complètement éveillé, et de rester dans un état brumeux ou de confusion toute la journée.
- Des siestes qui s’accompagnent d’une période de confusion ou de désorientation au réveil.
- Des difficultés à se concentrer, à mémoriser les informations ou à prendre des décisions, avec un impact notable sur la vie professionnelle et sociale.
Les symptômes de l’hypersomnie doivent être pris au sérieux : il s’agit d’identifier la ou les causes de ce phénomène.
Quelles sont les causes possibles de l’hypersomnie ?
Les causes de l’hypersomnie dépendent du type de trouble. Une hypersomnie secondaire est liée à un comportement ou à une pathologie qui préexiste : déficit de sommeil, épuisement physique, maladie sous-jacente (neurologique, psychiatrique, infectieuse, endocrinienne ou métabolique), troubles du sommeil (comme des apnées obstructives), abus de sédatifs ou arrêt brutal de stimulants. Une autre forme d’hypersomnie, dite « primaire », n’est associée à aucune cause déterminée : ce phénomène rare, mal compris par les chercheurs, englobe la narcolepsie, le syndrome de Kleine-Levin et l’hypersomnie idiopathique.
Comment prendre en charge l’hypersomnie ?
Les stratégies de prise en charge de l’hypersomnie varient en fonction de la cause sous-jacente. Par exemple, si ce trouble résulte d’une maladie, on cherchera d’abord à soigner celle-ci. En cas de déficit de sommeil ou d’épuisement physique passager, on utilisera des compléments alimentaires à base de plantes sédatives et de mélatonine pour aider à mieux dormir. Dans beaucoup de cas, un simple ajustement du mode de vie permet également d’atténuer les effets de l’hypersomnolence.
Comment l’hypersomnie affecte-t-elle la vie quotidienne ?
Les personnes souffrant d’hypersomnie éprouvent des difficultés à se réveiller le matin et à rester pleinement éveillées durant la journée. Elles ont souvent des difficultés à se concentrer et à mémoriser les informations, ce qui peut se traduire par des problèmes professionnels, scolaires et relationnels. À long terme, le fait de trop dormir peut aussi avoir une incidence sur la santé mentale (anxiété et dépression). C’est pourquoi il est important d’en reconnaître les symptômes et d’agir dans les meilleurs délais.
Sources utilisées :
https://www.inserm.fr/dossier/hypersomnies-et-narcolepsie/
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypersomnie
https://www.vidal.fr/maladies/psychisme/narcolepsie-hypersomnie.html
https://www.info-somnolence.fr/troubles-sommeil/hypersomnie/
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