De combien d’heures de sommeil une femme a-t-elle besoin ?
L’égalité entre hommes et femmes s’arrête-t-elle à la porte de la chambre à coucher ? Si la plupart des adultes ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit pour se sentir reposés, la science a montré qu’il existe une différence notable entre les sexes. En effet, les femmes ont beau dormir plus longtemps que les hommes (en moyenne 11 à 20 minutes de plus), leur sommeil s’avère très souvent de moindre qualité pour des raisons à la fois biologiques et socioculturelles. Par conséquent, elles se plaignent plus fréquemment d’insomnies, de réveils nocturnes et de somnolence diurne… avec des conséquences sur leur santé.
Alors, combien d’heures de sommeil faut-il pour une femme ? Et plus important encore : comment faire en sorte de bénéficier de nuits reposantes grâce à des méthodes naturelles ?
Combien d’heures de sommeil pour une femme ?
Si l’on s’intéresse à la quantité moyenne de sommeil nécessaire, il n’y a pas de différences majeures entre les femmes et les hommes. La plupart d’entre elles ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil nocturne pour être en forme durant la journée, soit le même nombre d’heures que leurs comparses masculins.
Toutefois, si l’on compare le temps moyen indispensable pour bénéficier d’un sommeil réparateur, on constate que ces dames dorment généralement un peu plus que ces messieurs : 11 à 20 minutes supplémentaires. Une différence qui s’explique par la capacité des femmes à utiliser simultanément plusieurs zones du cerveau. Autrement dit, elles sont multitâche et utilisent une plus grande partie de leur encéphale, alors que les hommes sont plutôt monotâche et moins gourmands sur le plan cérébral.
Évidemment, ce n’est là qu’une moyenne. Rappelons que les besoins en sommeil évoluent avec l’âge, de la manière suivante :
- Les nouveau-nés (0 à 3 mois) dorment entre 14 et 17 heures par jour.
- Les adolescents (14 à 17 ans) dorment entre 8 et 10 heures.
- Les adultes (26 à 64 ans) dorment entre 7 et 9 heures.
- Les personnes âgées (65 ans et plus) dorment entre 7 et 8 heures.
Il faut aussi garder à l’esprit que chaque individu a des besoins différents. Vous pouvez déborder d’énergie après une nuit de 5 heures ou éprouver des difficultés au travail parce qu’il vous a manqué une heure de repos sur vos 10 heures habituelles. À ce titre, chaque personne doit trouver son propre rythme de dodo, qui repose en grande partie sur son horloge biologique. La réponse à la question « combien d’heures de sommeil pour une femme ? » n’est donc pas unique, mais plutôt multifactorielle : l’âge, l’horloge interne, les variations hormonales et la situation sociale jouent un rôle sur la quantité de sommeil nécessaire, et surtout sur sa qualité.
| Bon à savoir Si les femmes dorment (un peu) plus que les hommes, il reste que la moyenne des Français manque cruellement de sommeil. D’après le baromètre de Santé Publique France, en effet, le temps de sommeil des adultes est en moyenne de 6 heures et 42 minutes par nuit durant les jours travaillés, en dessous des 7 heures minimales quotidiennes recommandées. Il existe donc, en France, un véritable problème de sommeil… indépendamment du sexe du dormeur ! |
Les femmes dorment-elles mieux que les hommes ?
De nombreuses études rapportent ainsi que les femmes ont tendance à dormir plus que les hommes, à se coucher plus tôt, et à passer plus de temps en phase de sommeil profond – la plus réparatrice – et moins de temps en sommeil léger. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles dorment mieux !
Au contraire : le sommeil des femmes semble de moins bonne qualité, celles-ci étant plus sujettes aux troubles nocturnes. À titre d’exemple, elles sont deux fois plus nombreuses que les hommes à souffrir d’insomnie chronique, un mal qui touche entre 15 et 20 % de la population adulte, et près de deux fois plus susceptibles d’être diagnostiquées comme souffrant d’anxiété, elle-même étroitement liée aux troubles du sommeil.
Comment expliquer les différences de sommeil entre femmes et hommes ?
Cette inégalité face à la qualité du sommeil peut s’expliquer de diverses manières, à travers des facteurs à la fois biologiques et sociétaux.
Rythme circadien et variations hormonales
Le rythme circadien, qui correspond à l’horloge biologique, régit les cycles physiologiques, notamment celui qui a trait à la veille et au sommeil. Or, ce rythme n’est pas tout à fait identique chez la femme et chez l’homme, en raison d’une petite différence dans la sécrétion de mélatonine qui augmente le risque de développer des troubles du sommeil, des insomnies et des réveils nocturnes.
Pourquoi cette différence ? Il faut chercher la réponse dans les variations hormonales subies par les femmes tout au long de leur vie, en particulier durant les règles, la grossesse et la ménopause. Des variations qui affectent le rythme circadien, certes de manière ponctuelle, mais aussi de façon répétée : quelques jours par mois de sommeil de moins bonne qualité pendant 38 ans en moyenne, cela se traduit par un grand nombre de nuits perturbées.
Lors de la grossesse, les modifications hormonales (qui induisent des insomnies) se combinent à l’anxiété ressentie par la future maman. À cela, il faut ajouter les maux qui se manifestent durant le troisième trimestre – douleurs de dos, crampes ou difficultés respiratoires – avec un impact notable sur la qualité des nuits. Ainsi, 64 % des femmes enceintes souffrent d’insomnie au troisième trimestre contre 44 % au premier. Elles sont encore 33,2 % à être affectées pendant le post-partum, qui peut s’étendre sur plusieurs mois. Sans parler des nombreux réveils nocturnes indissociables des premières années de l’enfant.
Enfin, la période de la ménopause est caractérisée par le surgissement de symptômes qui tendent à perturber les nuits, à l’image des bouffées de chaleur. Les femmes ménopausées sont aussi plus susceptibles d’éprouver des difficultés à s’endormir, et présentent un risque accru d’apnées du sommeil. Ce syndrome très fréquent a tendance à être sous-diagnostiqué, surtout chez la femme en raison d’une symptomatologie plus atypique (ronflements moins prononcés et score Epworth plus bas) et d’un facteur de risque physiologique moins important, l’apnée touchant essentiellement les hommes en surpoids.
Causes sociétales
À ces causes biologiques, il faut ajouter des facteurs sociétaux directement associés aux inégalités de genre. Parmi ces facteurs, on retient notamment la charge mentale : le poids de la responsabilité et des obligations quotidiennes qui se traduit par une sollicitation plus importante des capacités cognitives et émotionnelles. Cette charge, qui pèse traditionnellement plus lourd sur les femmes parce qu’elles assurent encore la majeure partie des tâches domestiques, augmente encore avec la maternité.
De fait, une fois le nouveau-né arrivé, les femmes ont tendance à dormir une heure de moins par nuit qu’avant la grossesse, contre 15 minutes de moins pour les hommes. L’allaitement explique en partie cette différence, mais il faut également tenir compte du fait que les femmes se lèvent plus souvent lorsque bébé pleure et qu’elles développent très souvent un état d’hypervigilance, avec des conséquences à long terme sur le sommeil. Autrement dit, elles sont plus anxieuses concernant l’enfant et dorment donc moins bien la nuit.
Autre facteur sociétal : le manque d’activité physique. S’il est prouvé que la pratique d’un sport joue un rôle crucial dans la qualité du sommeil, il faut aussi savoir que les femmes sont en moyenne moins actives que les hommes, indépendamment de l’âge et du niveau d’éducation. La faute à un planning plus chargé, les femmes disposant de 9 heures de temps libre hebdomadaire de moins que les hommes. Elles ont donc, aussi, moins l’occasion de pratiquer un sport.
Quelles sont les conséquences du manque de sommeil sur la santé des femmes ?
Vous aurez compris que le problème n’est pas de déterminer combien d’heures de sommeil sont idéales pour une femme, mais d’évaluer la qualité des nuits et leur capacité réparatrice dans un contexte de troubles biologiques persistants et d’inégalités sociétales bien installées.
C’est d’autant plus important que les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et potentiellement sérieuses :
- Difficultés de concentration et de mémorisation durant la journée.
- Baisse des performances cognitives, avec une incidence sur la qualité du travail ou sur les études.
- Fatigue au réveil, état de confusion et difficultés à émerger du sommeil.
- Somnolence diurne pouvant devenir handicapante lorsqu’elle affecte la vie quotidienne.
- Troubles de l’humeur, anxiété et dépression.
- À plus long terme : risque accru d’hypertension artérielle, d’obésité et de diabète.
Notre organisme n’est donc pas en mesure de fonctionner de manière optimale lorsque le sommeil n’est pas suffisamment réparateur, indépendamment du nombre d’heures passées au lit. La fatigue, l’irritabilité, la diminution des capacités intellectuelles et la somnolence constituent autant de signaux d’alerte à ne surtout pas négliger, avant que ces nuits imparfaites n’aient un effet néfaste sur le métabolisme.
Comment favoriser naturellement un sommeil suffisant et réparateur ?
Comment renverser la tendance afin de dormir mieux et de profiter de nuits réparatrices ? Il n’existe pas une solution unique, mais un faisceau de bonnes pratiques à mettre en œuvre pour tenter de contrer les effets des variations hormonales et d’améliorer le temps de sommeil disponible.
Prendre des compléments alimentaires pour dormir mieux
Lorsque les hormones jouent au yoyo ou que le stress commence à s’insinuer dans tous les aspects du quotidien, la quête d’un sommeil réparateur se transforme en besoin impérieux. Une bonne manière d’aider votre organisme à gérer ces troubles hormonaux et émotionnels consiste à vous appuyer sur des compléments alimentaires adaptés, notamment ceux qui sont riches en mélatonine.
Ces solutions améliorent la durée et la qualité du sommeil : elles favorisent un endormissement rapide grâce à la mélatonine, tout en limitant les réveils nocturnes en vertu de l’action bénéfique des plantes relaxantes comme la valériane, la passiflore, l’ashwagandha et le coquelicot. Bien dosées, ces plantes vous aident à mieux dormir tout au long de la nuit.
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Adopter une meilleure hygiène de vie
Pour être efficace, la prise de compléments alimentaires doit s’inscrire dans une approche plus globale qui passe par l’adoption d’une hygiène de vie plus favorable au sommeil. Parmi les bonnes habitudes à prendre :
- Une routine quotidienne de sommeil : coucher et lever à heures fixes (même le week-end), activités relaxantes et techniques de respiration en soirée, dîners légers, pas d’excitants en seconde partie de journée, etc.
- Un environnement favorable au dodo : pas d’écrans dans la chambre, une obscurité presque complète, pas de bruits et une température inférieure à 19 degrés
- Une activité physique régulière, en évitant les exercices intenses durant les heures qui précèdent le coucher (sauf la marche et le yoga qui favorisent un endormissement rapide).
- Une alimentation équilibrée et saine, riche en magnésium et en tryptophane (un acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine) que l’on trouve notamment dans le poisson, les légumineuses et les bananes.
Combiner les deux approches – une hygiène de vie positive et des compléments alimentaires adaptés – vous permettra de trouver le sommeil plus rapidement et de dormir mieux tout au long de la nuit. C’est vrai de manière générale, mais aussi durant les périodes plus difficiles marquées par des variations hormonales et des accès de stress.
FAQ le sommeil de la femme
Combien d’heures de sommeil sont idéales pour une femme ?
La durée idéale d’une nuit de sommeil pour une femme est la même que pour un homme : entre 7 et 9 heures. Néanmoins, cette recommandation cache de nombreuses disparités. Car le temps de sommeil adapté tend à varier avec l’âge, sachant que l’on dort de moins en moins au fil des années, mais aussi en fonction de chaque personne. Il faut aussi tenir compte du fait que les femmes dorment généralement un peu plus que les hommes (entre 11 et 20 minutes supplémentaires), mais que leurs nuits sont de moins bonne qualité en raison de facteurs biologiques et sociaux.
Combien d’heures de sommeil devrais-je avoir par nuit selon mon âge ?
Le temps de sommeil moyen par individu évolue avec l’âge. Plus exactement, il diminue au fil des années. Ainsi, les nouveau-nés ont besoin de 14 à 17 heures de sommeil par tranche de 24 heures, les adolescents de 8 à 10 heures, les adultes de 7 à 9 heures, et les seniors (plus de 65 ans) de 7 à 8 heures. Il est donc normal d’avoir besoin de moins de sommeil lorsqu’on vieillit.
Les femmes ont-elles vraiment besoin de plus de sommeil que les hommes ?
Les études montrent que les femmes dorment plus que les hommes : en moyenne, leurs nuits durent entre 11 et 20 minutes de plus. Ce besoin de plus de repos peut s’expliquer par une activité cérébrale multitâche qui se traduit par un temps de récupération plus important. Mais, dans le même temps, les femmes ont aussi tendance à dormir moins bien que les hommes et à subir plus souvent des troubles du sommeil. Plusieurs facteurs sont en cause, notamment les variations hormonales qui affectent le rythme circadien et une charge mentale plus lourde à porter.
Quels sont les effets d’un mauvais sommeil sur la santé ?
Un sommeil de mauvaise qualité a des effets néfastes sur la santé. À court terme, le manque de repos nocturne donne lieu à une baisse des capacités cognitives, à des troubles de l’humeur (pouvant aller jusqu’à la dépression) et à une somnolence diurne, qui elle-même augmente le risque d’accident. À long terme, une carence de sommeil tend à augmenter le risque de développer des maladies cardiovasculaires ou chroniques, comme le diabète. Savoir combien d’heures de sommeil sont nécessaires pour une femme ne suffit donc pas : il faut surtout se demander comment garantir un sommeil de qualité et des nuits reposantes.
Sources utilisées :
https://www.inserm.fr/dossier/sommeil/
https://sleepdoctor.fr/blog/femmes-et-sommeil
https://www.cenas.ch/hygiene-du-sommeil/de-combien-dheures-de-sommeil-ai-vraiment-besoin/
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1087079224000303
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